seringue SNK Pfizer

Les vaccins contre le covid et le bénéfice du doute

Je ne vous apprends certainement pas que le sujet des vaccins contre le covid-19 divise les français. Le phénomène dit d’hésitation vaccinale est étudié. Il a une histoire, des ramifications sociales, psychologiques et représente un enjeu politique important.

Quelques sources : Une analyse géopolitique de ce phénomène et de son histoire en France , une approche par la sociologie , et une analyse socio-psychologique 

La gestion de la pandémie par le gouvernement a été très critiquable dès le départ et les cafouillages sur le pass sanitaire confirment la tendance.

Mais je ne vais pas parler de ça ici, pas principalement en tout cas. Je vais essayer d’ouvrir une voie de dialogue sur le sujet des vaccins. Je pense que même parmi les personnes déjà vaccinées (plus de trois quarts des français au moment ou je parle) , il y a des doutes. Des doutes sur le fonctionnement des vaccins, leurs effets secondaires, leur efficacité, et sur la pertinence des arbitrages de la campagne vaccinale. Je pense que certains de ces doutes sont justifiés, mais que se vacciner contre le covid est bon pour la santé et nécessaire pour enrayer l’épidémie.

D’ailleurs, avant d’aller plus loin, je propose à ceux souhaitant comparer les risques associés aux différents vaccins à ceux auxquels expose une contamination au covid selon l’âge et le sexe de consulter cette ressource. Si vous êtes un peu plus curieux et pressé, voici une synthèse des raisons pour lesquelles la communauté scientifique recommande la vaccination. Si vous êtes de ceux qui préfèrent consulter directement la source originelle, voici le lien vers le premier article concluant que le vaccin Pfizer à ARN messager réduisait les risques de contracter le covid en exposant à des risques négligeables. Je vais bien sûr aller plus loin, mais j’ai voulu proposer une sorte de version “trop long, j’ai pas lu” avec des ressources qui vieillissent vite vu que la situation évolue encore alors qu’on en parle, mais demeurent très complètes et d’une qualité rare. Elles suffisent à mon avis pour se faire une idée globale.

Cet article a donc deux buts, parler des arguments amenés par les personnes exprimant des avis défavorables sur la vaccination et mettre à disposition des sources pour ceux souhaitant s’informer.

Petit avertissement, j’essaye sur ce blog d’être bienveillant et constructif, mais le sujet lui-même est chargé comme peu d’autres et je suis bien sûr loin d’être neutre. J’essaye de le traiter avec autant de légèreté et de charité que possible. D’avance, je présente mes excuses à ceux que le ton, l’approche ou les idées pourraient brusquer. Loin de moi l’envie de provoquer gratuitement, je veux comme d’habitude proposer des clés pour nous permettre d’avancer ensemble.

J’use beaucoup de dérision, mais ce n’est pas parce que je ne trouve pas le sujet sérieux. C’est surtout parce que je ne pense pas que ce soit un problème de disponibilité de l’information. Tout le monde a accès aux informations amenées par les défenseurs des différents arguments. C’est à mon avis pas non plus un problème de compréhension. Aucun des concepts importants pour nous autres non-experts ne me semble si complexe que ça. Je me dis donc qu’il faut peut-être les approcher sous un autre angle.

Je suis pressé et vous aussi, certainement, donc rentrons dans le vif du sujet ! Je vais bien sûr sourcer au maximum et mettre à jour ce qui le nécessitera le plus possible.

 

Sans prendre beaucoup de recul et de temps, l’actualité médiatique est illisible. Je comprends que certaines personnes aient l’impression de ne littéralement pas pouvoir faire de choix. Les experts s’enchainent et se contredisent, les hommes politiques mentent, omettent ou sont flous. Qui croire semble être dur à déterminer.

Toutefois, la pandémie affecte la France (prise de conscience et premières mesures) depuis mars 2020, soit un an et huit mois au moment ou j’écris. Durant ces plus de 600 jours, nous avons eu le temps, l’occasion et certainement la responsabilité de prendre du recul. On peut par exemple depuis les publications des résultats des tests sur les vaccins discerner ceux qui cherchent des solutions de ceux qui sont dans des postures dogmatiques ou de trolls.

J’ai hésité à le citer parce que ça doit être un des hommes les plus clivants de France, mais il faudra bien en parler à un moment de l’article. Didier Raoult s’est assez contredit, trompé et a été assez mauvais dans ses essais cliniques pour qu’on puisse déduire le positionnement de ceux qui l’ont défendu. En plus de s’être trompé ou d’avoir menti, il l’a fait sur des points cruciaux, pendant une longue période malgré les énormes moyens et responsabilités qui lui sont propres.

Contradictions de Raoult

 

 

Quelques sources : Une revue des médias de ses prises de parole par l’INA , une analyse de son positionnement, une critique détaillée de son premier essai sur la chloroquine, une justification de la méfiance à son sujet et un bêtisier de ses interventions.

Mais surtout, un travail titanesque a été abattu par des scientifiques, des vulgarisateurs et des organismes indépendants ou gouvernementaux afin de donner l’image la plus fidèle possible du consensus des experts sur le sujet, de son évolution au fil des avancées et de ses subtilités.

Quelques liens :

https://www.infectiologie.com/fr/actualites/vaccins-covid-19-toutes-les-reponses-a-vos-questions_-n.html , https://cecinestpasinitiativecitoyenne.be/2021/01/vaccination-covid19-les-sources-d-informations-fiables.html , https://www.atoute.org/n/article401.html , https://covaxinfo.fr/?page_id=16 , https://jaipeurduvaccin.fr/ , https://www.infectiologie.com/UserFiles/File/groupe-prevention/covid-19/vaccins-covid-19-questions-et-reponses-spilf.pdf

En parallèle, un travail peut-être plus ingrat encore a été mené à travers le monde pour mettre en garde contre ceux qui mentaient, expliquer en quoi ils participaient à la désinformation et aider les personnes sincèrement curieuses à les identifier.

En vrac, voici une réponse au mensonge d’Eric Zemmour selon lequel le vaccin n’aurait aucun effet sur la transmission , un portrait du docteur Zelenko, une figure de la désinformation, l’analyse d’un complot visant à décrédibiliser le vaccin Pfizer et un débunking factuel des mensonges du documentaire hold-up.

Durant les 6 premiers mois, nous étions sous le choc, et il a ensuite fallu, lorsqu’on a commencé à comprendre ce qui nous arrivait, commencer à essayer d’organiser notre nouvelle vie sous l’épidémie, tout en nous faisant nos premières impressions sur cette crise sans précédent. Mais la sidération est passée. Les informations sont là, tout le monde a pris position. Si nous n’avions accès à aucune information, ou qu’elle n’était pas si abondante et qualitative, j’aurais certainement un avis différent, mais j’ai l’impression qu’on a assez de recul pour lever les doutes raisonnables (mais pas la vigilance) sur les effets des vaccins contre le covid.

Je suis personnellement convaincu de l’intérêt du vaccin Pfizer depuis février 2021 environ, en grande partie grâce à cette vidéo.

Une tendance que j’ai observée chez certaines personnes avec lesquelles j’ai discuté est un positionnement disproportionnée par rapport au niveau de recherche.

Ces personnes disent “on ne sait pas encore” , mais ignorent pourtant 95% des informations . Elles n’ont pas recherché les contre-arguments pourtant bien disponibles à leurs objections.

Micro-exemple, on entend encore dire que le vaccin est “sorti trop vite” ou que “les essais ne sont pas terminés” , ou encore que “l’ARN est une dangereuse thérapie génique expérimentale”.

. Au vu de l’importance du sujet, le minimum si on entend des “messages contradictoires” sur ces questions est d’écouter les réponses apportées. Et ce qui est très pratique, c’est qu’il suffit d’une recherche simple sur un moteur de recherche pour obtenir beaucoup de réponses souvent très argumentées.

En gardant les réponses les plus complètes et cohérentes, et en écartant ceux qui disaient que porter des masques nous tueraient, qu’il n’y aurait pas de seconde vague, que la chloroquine était un bon remède et autres positionnements qui ont disons … mal vieilli, on obtient quelque chose d’intéressant.

Je ne parle pas d’une certitude absolue que je trouverais déraisonnable, mais des recherches poussées et sincères doivent permettre de faire un choix éclairé.

L’inquiétude pour notre santé et celle de nos proches, ainsi que le rejet d’un Gouvernement au sujet duquel bien des critiques sont légitimes (la crise sanitaire a simplement eu un effet révélateur), le tout dans un monde toujours plus complexe et paradoxal sont légitimes. Nous vivons tous cette situation.

Mais je ne crois pas que cela nous exonère de la responsabilité de tenir des propos et de faire choix raisonnables et cohérents avec l’intérêt du plus grand nombre.

C’est tout à fait vrai. Le Gouvernement ne dit pas toujours la vérité et n’agit pas nécessairement avec notre meilleur intérêt en tête. C’est un problème dramatique par rapport auquel il est urgent d’agir.

Par contre, est-ce que c’est un argument déterminant dans le contexte du choix de se faire vacciner ou non contre le covid ? Pour les raisons suivantes, je ne pense pas que ça soit le cas :

  • Les intérêts du Gouvernement ne sont pas toujours alignés avec les nôtres, mais pas au point ou il cherche systématiquement à nous nuire. Ou alors, il faudrait se priver toutes les autres choses gérées, ou promues par le gouvernement. Si le vaccin est mauvais parce que le gouvernement n’est pas fiable, pourquoi seulement le vaccin et pas l’eau courante ou la nourriture ? Pourquoi seulement celui contre le Covid ? Pourquoi pas les autres vaccins (dont certains sont déjà obligatoires) ? Parce que cette fois-ci c’est avec de l’ARN messager ? Mais alors pourquoi n’avoir pas tout simplement menti et dit que c’était un vaccin “ordinaire” ?
  • si le gouvernement voulait t'empoisonner
  • Plutôt que de se demander à qui se fier (question quasi insoluble parce que personne n’est infaillible ou parfaitement honnête), c’est plus intéressant de se demander dans quel contexte se fier à une information ou une source. C’est un positionnement qui a aussi le mérite d’être plus nuancé et de permettre de prendre le vrai où qu’il soit, tout en chassant le faux même lorsqu’il vient de gens qu’on aime écouter. On pourrait arriver par exemple à la conclusion selon laquelle le Gouvernement dit la vérité sur les bienfaits du vaccin comme il le fait pour les dangers de la cigarette ou de l’alcool même s’il n’est pas honnête sur d’autres points.
  • Le Gouvernement français n’est pas le seul à mener une campagne de vaccination. Est-ce que tous les pays du monde qui ont cette démarche partagent cet objectif criminel, et ce, malgré leurs dissensions ? Si certains gouvernements sont fiables, y-en-t-il parmi eux qui vaccinent leur population ? Les pays pauvres qui ont peu ou pas de vaccins ont-ils de meilleurs gouvernements ?
  • Les vaccins contre le covid ne sont pas fabriqués par le gouvernement français, pas même par des entreprises françaises. Donc normalement, il n’y pas de corrélation directe entre la confiance qu’on peut accorder au Gouvernement français et le niveau de toxicité du contenu des fioles de vaccin.

Tous les jours, nous utilisons des produits et services qui dépendent fortement du travail de scientifiques. Ces scientifiques travaillent pour rendre notre eau potable, nos voitures sûres, notre nourriture comestible, nos habitations stables et notre réseau d’électricité fonctionnel. Il y a des ratés dans ces domaines, parfois même volontaires. Il y a des scandales causés par la cupidité ou les mauvaises intentions de certains. Mais il s’agit – j’ose espérer – de rares exceptions. Sinon, je me passerais de pas mal de produits et services dont je vous suppose également consommateurs. En France, en moyenne, 4 millions d’opérations chirurgicales sont effectuées chaque année. Donc vous faites certainement partie des français qui ont subi ou vont subir un acte médical hautement plus invasif qu’un vaccin au cours de leur vie. Le professionnel de santé ayant suivi une formation scientifique qui vous opère a beaucoup plus d’occasions de vous faire pâtir de son manque de connaissances ou de ses mauvaises intentions lorsqu’il vous plonge sous anesthésie et vous ouvre littéralement la peau que lorsqu’il injecte un produit avec une seringue. Si le problème relève de la confiance accordée et qu’on soupçonne de la malveillance, ne faudrait-il pas s’opposer également aux opérations pour hernie discale ou appendicite ? Comment reconnaître les actes médicaux ou les professionnels de santé sans risque ?

Il semble plus intéressant de se demander comment les scientifiques arrivent à certains niveaux de certitude et la façon dont le consensus scientifique se fait et se discute. Les scientifiques en tant que personnes ne sont pas particulièrement plus fiables que le reste de la population, ce sont leurs méthodes et les travaux en résultant qui doivent être le centre de notre attention lorsqu’on s’intéresse à un sujet compris dans leur champ de recherche.

Tout ceci peut sembler vertigineux vu de l’extérieur, parce qu’on peut trouver des études qui disent des choses et leur contraire. Mais il y a des méthodes qui existent et qui sont à la portée de qui veut consacrer du temps et de l’énergie à leur compréhension.

Pour aller plus loin, je vous propose une vidéo courte et simple sur la méthode scientifique, la fiche Wikipédia sur le sujet et une vidéo expliquant comment appréhender un article scientifique en tant que non-expert.

C’est vrai également, mais est-ce que ça rend le vaccin moins bon ? Est-ce que les habitants des pays ou la crise a été mieux gérée devraient se faire vacciner avec moins de réticences ?

En fait, est-ce que la médiocrité de la gestion de la crise sanitaire ne rend pas le vaccin encore plus important et urgent ? Vu que son but est d’endiguer l’épidémie.

Venn Diagram crise sanitaire et gouvernement autoritaire

Est-ce que si le Gouvernement nous incite à faire un choix, aller dans ce sens est nécessairement un acte de soumission ? Est-ce que ça ne dépend pas du choix et de notre position personnelle ?

Est-ce qu’il faut systématiquement refuser un choix si c’est un mauvais gouvernement qui le propose ?

Est-ce que s’opposer à la vaccination revient à suivre les opposants à la vaccination ? Opposants parmi lesquels on compte également des hommes politiques et autres membres de “l’élite”. On ne peut être un mouton que par rapport au parti au pouvoir ? Donc tous ceux qui ne suivent pas la ligne de LREM sont nécessairement des rebelles ?

Il semble plus intéressant de juger les propos de façon critique qu’ils viennent du gouvernement ou d’un “lanceur d’alerte anti-système”. On réalise alors qu’il faut de toute façon se fier à quelqu’un ne serait-ce que de façon limitée pour un sujet et que ça n’implique pas nécessairement de courber l’échine. Si tant est bien sûr qu’on n’accepte pas automatiquement tout ce qui vient d’une source sans remise en question, bien sûr.

C’est un peu dur de trouver quelque chose à redire à cet argument, parce que fondamentalement, ça ne me dérange pas en fait.

J’ai même du mal à voir pourquoi ça dérangerait quiconque :

  • Ceux qui pensent que le vaccin est comme semblent le montrer les tests très sûr en plus de protéger de dangers bien plus plus sévères que ceux auxquels il expose n’ont pas de raison d’avoir peur d’une dose supplémentaire. Pas plus que de la dose précédente. C’est la même chose, parce que ça vient renforcer l’immunité et donc limiter les chances d’attraper ou de diffuser le coronavirus qui est bien pire que le vaccin.
  • Ceux qui pensent que le vaccin tue ou rend stérile ou puce ou affaiblit le système immunitaire ou transforme en zombie ou n’a aucun effet n’ont pas non plus de raison particulière d’avoir peur. Si les élites surpuissantes ont déjà réussi à leur injecter leur produit deux fois, ils peuvent se considérer comme eues, non ? Ou alors, le plan des dirigeants surpuissants qu’ils maturent de façon machiavélique depuis des années n’est vraiment pas au point.

Mais si ce n’est pas un problème de peur, peut-être qu’on est plus soumis lorsqu’on accepte des doses supplémentaires, ou qu’on joue “leur” jeu. J’admets que c’est un peu plus dur à concevoir pour moi. En effet, j’évite au maximum de prendre des médicaments ou produits si ça me semble superflu et pourtant, je me vaccine chaque année contre la grippe depuis aussi longtemps que je me souvienne. Est-ce que ça fait de moi un mouton ? Est-ce que je suis un peu plus soumis à chaque rappel de vaccin contre la grippe saisonnière ? Pareil pour les rappels des vaccins obligatoires ?

Cette position semble assez individualiste. Dans l’absolu, je pense que les libertés personnelles et fondamentales doivent être protégées. C’est très important pour moi et je trouve cette préoccupation plus que légitime.

Mais les libertés ne doivent pas être préservées à tout prix, si ? Est-ce que c’est pertinent de parler de la liberté de ne pas se faire vacciner comme d’un droit absolu ?

Est-ce qu’on peut penser la société en voyant les choix personnels comme intouchables ? N’est-ce pas susceptible de poser des problèmes au niveau de arbitrages à faire entre nos libertés individuelles respectives qui peuvent être incompatibles ? Raison pour laquelle on dit que la liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres ?

Surtout que le but du vaccin est plus de contribuer à l’immunité collective que de fournir une protection individuelle.

Je parlais plus tôt du fait que je me vaccine chaque année contre la grippe saisonnière. Je ne suis pas à risque de quoi que ce soit. Je n’ai littéralement aucun problème de santé notable si ce n’est une allergie au pollen de graminées. Je n’ai pas peur de la grippe et ne tombe pas souvent malade.

Pour la plupart des maladies, même si je suis convaincu que le rapport bénéfices/risques est largement en ma faveur, je ne me vaccine surtout pour les autres. Par rapport à ce que ça me coûte et aux souffrances que ça peut leur éviter, je me verrais difficilement ne pas le faire.

Mais alors peut-être que le vaccin est une contrainte trop forte par rapport au bienfait supposé pour la société. J’ai entendu pas mal de fois que “tel nombre de morts, ce n’est pas si peu” ou “c’est exagéré de confiner la population pour une maladie qui tue beaucoup moins que la peste ou la grippe espagnole”.

Si on passe outre le fait que c’est une façon de voir les choses plutôt froide, on peut tenter une comparaison pour mettre les choses en perspectives.

En France, en 2020, 68 000 personnes environ sont mortes du covid. C’est environ un dixième du total des décès sur cette année et c’est la cause d’une surmortalité à l’origine d’une hausse des décès inédite depuis 70 ans.

Prenons maintenant le code de la route et les restrictions associées (lois, amendes, peines …). Il est interdit en France de conduire une voiture et certains autres véhicules motorisés sans permis de conduire. Passer ce permis est payant, et il dispose de points qu’il faut regagner en cas d’infraction. Le code de la route est plein de contraintes pour qui veut se déplacer et un manquement à ces règles peut vous envoyer en prison. La justification de ces règles est bien sûr le fait que conduire un véhicule motorisé peut être dangereux pour le conducteur, ses passagers, les autres usagers de la route et même pour les piétons.

Intéressons nous désormais à ce que le code de la route cherche à éviter. Quels sont les conséquences de ces accidents de la route que ces restrictions visent à prévenir ? Focalisons nous sur le nombre de morts(indicateur qui a ses limites, mais je reviendrai dessus), et choisissons l’année 2019 plutôt que 2020, vu qu’il y a bien sûr eu moins de personnes sur les routes. Donc en France, en 2019, 3244 personnes ont perdu la vie sur la route. En croissance jusqu’au début des années 70 (pic autour de 17 000), ce bilan est en baisse constante depuis l’instauration de la ceinture de sécurité obligatoire puis d’autres mesures et est passé sous la barre des 10 000 au début des années 90.

courbe morts sur la route

Vous pouvez voir la courbe chuter au fil des années et des mesures, mais vous avez peut-être également été témoin d’une opposition à celles-ci au titre du fait qu’elles seraient “liberticides” ou “inutiles”. Un livre a même été publié contre l’instauration de la ceinture de sécurité obligatoire dans lequel elle est accusée d’être un mécanisme meurtrier.

La ceinture qui tue

On a donc un autre exemple de mesures très contraignantes (en plus de ne pas être temporaires comme celles contre le covid) qui endiguent un mal pourtant moins mortel que la grippe espagnole ou la peste. Mais c’est également un fléau (que je ne souhaite en aucun cas minimiser) qui tue en ce moment environ 21 fois moins que le covid en France.

Mais il y aurait bien plus de morts sur la route, sans la sécurité routière ! Oui, tout à fait, il y aurait aussi eu bien plus de morts du covid sans les restrictions sanitaires, et il y en aura encore plus si on ne se vaccine pas. Pire encore, vu que les accidents de la route ne sont pas contagieux.

Donc si vous n’êtes pas anti sécurité routière, vous n’avez pas de raison de trouver que plus de 120 000 morts du covid, c’est trop peu pour qu’on se vaccine tous.

Et oui, dans certains cas très rares, des personnes peuvent mourir à cause de leur ceinture de sécurité. Mais beaucoup plus de personnes mourraient si on ne la mettait pas pour éviter ces très rares cas.

En conclusion, parler d’arbitrage entre les coûts, les bénéfices et les risques d’une mesure est plus intéressant que de se demander si elle entrave nos libertés. La réponse est toujours oui, même partiellement. C’est le but d’une loi, encadrer nos libertés.

pas antivax mais

“Je ne suis pas X, mais Y”. C’est pas le meilleur début d’argumentaire, non ? C’est pas prometteur, mais je n’écris pas un article aussi long pour me contenter de jugements hâtifs.

Déjà, en soi, complotiste ou pas, antivax ou pas, je ne trouve ces appellations très intéressantes. Une fois qu’on a dit “tu es complotiste”, “tu es antivax”, ou est-ce qu’on va ? Quelle est la prochaine étape ?

Je veux en ce moment que les gens se fassent injecter un des vaccins recommandés contre le covid pour leur bien et celui de la société. Catégoriser les gens, c’est une autre diversion et ça déresponsabilise. On pourra prendre le temps de réfléchir à ce que sont vraiment les gens lorsqu’on sera sortis de cette crise (dans le court intervalle avant la prochaine). En attendant, ce qui compte, c’est ce que les gens font. Les choix qu’ils effectuent en connaissance de cause et en assumant ou pas les conséquences.

Et en ce moment , ils peuvent se vacciner ou pas. Ils peuvent choisir l’option qui présente le moins de risques et apporte le plus de bénéfices ou bien “hésiter”.

Micro-expérience de pensée : je ne bois pas de café, mais on m’en propose souvent, parce qu’on ne sait pas ou parce qu’on oublie. Imaginons que je dise “c’est pas que j’évite de consommer du café, je suis juste hésitant”. Pendant quelques jours, on se dira que je n’en bois juste pas souvent (drôle de façon de le dire, mais qui n’a pas ce collègue bizarre au bureau ?) cependant, au bout de 6 mois, comment réagiront mes collègues lorsque je dirai “ah merci, je passe mon tour pour cette fois” ?

6 mois de refus, ça semble assez pour caractériser une opposition, non ? Pourquoi ne pas l’assumer clairement ?

On ne parle pas d’un questionnement métaphysique ou d’un avis sur les campagnes de vaccination en général. L’interrogation porte sur le fait de se faire vacciner maintenant, pour endiguer l’épidémie de covid. Surtout que pendant qu’on “hésite” , on est à 100% non-vacciné.

Donc, je ne sais pas si être antivax veut dire refuser n’importe quel type d’injection ou juste un peu regretter de s’être fait vacciner, mais je sais qu’on a tous eu plus que le temps de se faire une idée.

Par conséquent l’argument de l’hésitation me laisse perplexe, sauf s’il est suivi d’un questionnement nécessitant plus qu’un peu de recherches à tête reposée. Et je ne perds pas espoir, mais je n’ai pour l’instant jamais vu ça.

C’est une peur que je trouve tout à fait légitime. Lorsqu’on entend ARN messager, on pense naturellement à de l’altération de notre ADN, à des modifications génétiques et autres dégénérescences. Mais cette technologie n’est ni nouvelle ni dangereuse. C’est établi depuis bien avant la pandémie et depuis que nous combattons le covid, plusieurs experts l’ont brillamment vulgarisé.

hervérifie tests techno ARN

 

La version courte, c’est que l’ARN se désagrège bien avant d’avoir l’occasion de vous faire subir des altérations génétiques et que de toute façon, il y en a partout. Il y en a déjà en vous, dans l’air que vous respirez, dans le covid et dans tout ce que vous mangez. Je vous renvoie vers les sources qui l’expliquent bien mieux que moi :

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-fonctionne-vaccin-arn-84148/

https://www.youtube.com/watch?v=bLvw825ePjg

Lorsqu’on connait le fonctionnement des vaccins et de l‘immunité collective, ça ressemble pas mal à un comportement de passager clandestin. Ce qui amène naturellement les questions :

  • Est-ce que vous vous comportez aussi comme ça dans d’autres domaines ?
  • Et si tout le monde adoptait le même comportement ?
  • Est-ce moral ?

Mais cette logique est de toute façon défaillante, vu que la protection des vaccins n’est pas parfaite et qu’une couverture vaccinale insuffisante favoriserait le développement de variants qui pourraient devenir plus dangereux pour l’homme ou plus résistants face aux vaccins. On peut également discuter de la pertinence de réclamer le droit de prendre le risque de se retrouver en lit de réanimation. Au-delà du caractère douloureux et dangereux de l’expérience pour la personne qui la vit, les lits de réanimation sont loin d’avoir un coût nul pour la société.

Hervérifie cout de la non-vaccination

L’argent à la limite, ça se trouve, mais il faut parler de la souffrance. Je ne voulais pas trop insister la dessus pour éviter qu’on me dise que j’essaye de prendre mon lectorat par les sentiments. Je préfère vous convaincre plutôt que vous persuader.

Le covid long, déjà est un sujet en soi, et il ne touche pas que les retraités présentant des comorbidités. On parle de gens qui souffrent de douleurs chroniques, d’essoufflement sans effort et de troubles digestifs ou du sommeil depuis des mois et peut-être pour toute leur vie.

Mais ce qui devrait faire plus réfléchir encore, à mon avis, c’est la perspective de mourir du covid. On en parle de façon dépassionnée parce qu’on est en épidémie, que les chiffres paraissent abstraits. Lutter contre la mort pendant que nos poumons se font détruire de l’intérieur, se battre pour chaque respiration, c’est une réalité qui est dure à faire comprendre entre deux courbes sur l’évolution des cas et de la vaccination. Mais c’est aussi ça. Mourir en s’étouffant, c’est une des pires morts possibles. Je ne le souhaite à personne.

https://www.youtube.com/watch?v=NIv57nJNxpQ

Il faut écouter les soignants qui voient des gens agoniser depuis des mois. Ils essayent de faire de leur mieux pour sauver des personnes qui les supplient de les aider alors que certaines au moins auraient pu éviter de se retrouver dans cette situation.

 

Là encore, c’est totalement vrai. Contre le risque de contracter le covid, de développer des symptômes, de mourir de l’infection ou encore de la transmettre à d’autres personnes, les vaccins proposés sont imparfaits. C’est un fait et c’est dommage. Mais c’est un point commun que le vaccin partage avec la quasi-totalité des traitements, équipements et mesures de sécurité développés par l’être humain depuis qu’il a mis la main sur son premier silex.

Pour l’instant la seule chose qui garantit de n’être exposé à aucun risque, c’est la mort. Le risque zéro n’existant pas, on se rabat en général sur des choses qui limite l’exposition au risque. En plus d’effectivement remplir ce rôle , le vaccin le fait en présentant un coût si faible (en terme d’effets indésirables, notamment) que le rapport bénéfice/risque joue très largement en sa faveur. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est l’option de choix pour répondre aux épidémies depuis des décennies. Il nous a permis de les endiguer et parfois même de les éradiquer. C’est donc naturel que des agences sanitaires rattachées à des gouvernements aux intérêts diamétralement opposés recommandent de vacciner rapidement un maximum de personnes.

Admission à l'hopital selon statut vaccinal

Donc la question, “la protection du vaccin est-elle parfaite ?” est intéressante si on souhaite avoir une vision binaire de la situation, vu que ça permet ensuite de dire “puisqu’il y a une chance non nulle que je tombe malade après m’être vacciné, pourquoi le ferais-je ?” Par contre, vu que la plupart des gens qui essayent d’être raisonnables et moraux évaluent leurs options par rapport au rapport bénéfices/risques pour eux et la société, je crois que ce n’est pas le questionnement approprié à la situation.

Une question plus intéressante pourrait être, “par rapport à ce que des sources fiables disent des vaccins et de la situation sanitaire qui nous affecte tous directement ou indirectement, vaut-il mieux se faire vacciner ou pas ?”

Partons du point de vue selon lequel ce serait vrai. Est-ce que la meilleure conclusion à tirer serait d’être défavorable à la vaccination ? J’ai l’impression que ça pourrait être plus intéressant par exemple de travailler sur la communication autour des gestes barrières, non ? Afin de combiner la protection du vaccin et les précautions. Sauf si l’argument est qu’il est impossible de convaincre les vaccinés de respecter un niveau de précaution similaire à celui des non-vaccinés.

Il me semble plausible qu’au moins une partie de la population soit susceptible de devenir moins prudente après avoir été vaccinée. Et la communication du Gouvernement français a laissé penser à tort que l’injection permettrait de “revenir à la vie normale”.

Mais il y a un gouffre entre le fait de dire ça et avancer que les vaccinés sont globalement bien moins prudents que les non-vaccinés.

Et surtout, une fois le virus en circulation au sein d’une population, aucune mesure n’a montré autant d’efficacité que la vaccination pour limiter ses dégâts.

Enfin, nous sommes partis du point de vue selon lequel les non-vaccinés étaient particulièrement prudents. C’était une hypothèse plausible. Mais on a actuellement des non-vaccinés qui malgré leur supposée extrême prudence et le fait qu’ils sont minoritaires au sein de la population française représentent une part disproportionnée des hospitalisations et des décès liés au covid.

admissions à l'hôpital pour covid

C’est peut-être parce les gestes barrières ne suffisent pas ou parce que les non-vaccinés ne sont finalement pas si prudents que ça, mais en tout cas, j’ai l’impression qu’on peut sans trop se mouiller conclure que cet argument n’a aucune espèce de pertinence.

Peut-être que dans 10 ans, toutes les personnes vaccinées cette année auront simultanément le même problème de santé grave. Ce n’est pas impossible, et il faudrait effectivement attendre 10 ans pour en être sûr. Est-ce pour autant une raison pour attendre ? Je ne pense pas.

La première raison pour laquelle ça me semble être une mauvaise idée est que nous sommes dans une situation d’urgence. Pour le suivi du covid, ça peut être intéressant d’avoir un autre type de traitement dans 5 ans par exemple. Mais je crois que c’est maintenant qu’on veut sortir de cette situation. Non ? Et tous les traitements contre le covid peuvent être au maximum aussi vieux que l’épidémie. Même si on repositionnait un vieux médicament, il faudrait tout de même étudier son interaction avec cette nouvelle maladie. Pendant ce temps, des gens meurent et souffrent tous les jours.

https://www.linternaute.com/actualite/guide-vie-quotidienne/2489651-chiffres-covid-bilan-du-covid-19-en-france-jeudi-16-decembre-2021/

https://www.vidal.fr/actualites/27224-covid-long-etat-des-lieux-avec-un-an-de-recul.html

La deuxième raison (qui est en fait la plus importante) est que nous n’avons pas de raison de penser que le vaccin pourrait être plus dangereux que la maladie. Dans l’histoire des vaccins, aucun n’a occasionné des effets secondaires restés indétectés pendant plus de trois mois . La liste des composants du vaccin est disponible en ligne.

Je sais que certains répondraient qu’on peut nous avoir menti sur cette liste d’ingrédients. C’est parfaitement vrai. Mais pourquoi donc serait-elle fausse ? Comment sait-on que les autres listes plus “audacieuses” et effrayantes comme celle ci dessous sont plus fiables ?

compo complotiste du vaccin
Contre-proposition de liste des composants du vaccin Pfizer trouvée sur Twitter

Mais surtout, pourquoi appliquer ce niveau de suspicion aux vaccins contre le covid et pas à tous les autres produits auxquels nous sommes exposés ?

Si on revient sur la “version officielle de la liste des composants”, en dehors du sel, du sucre et du gras, le fragment d’ARN messager qui permet d’activer la réponse immunitaire est bien sûr présent chez le virus en bien plus grande quantité que dans une dose de vaccin. C’est d’ailleurs pour ça que les effets secondaires du vaccin sont les mêmes que la maladie si elle avait été énormément atténuée.

Je le redis parce que c’est important et rarement souligné, les effets secondaires observés associés aux vaccins sont beaucoup plus rares et bien moins dangereux que ceux associés au covid. C’est observé sans exception dans le monde entier et confirmé même pas des pays qui ne coopèrent habituellement pas entre eux.

Et nous manquons aussi de recul sur la maladie. On découvre encore des effets négatifs d’une infection au covid-19, tous pires que ceux d’un vaccin. Rien ne dit que ça ne deviendra pas pire pour les gens qui l’ont contracté et pour ceux qui contracteront ses futures mutations.

Enfin, les tests ont ét effectués sur un nombre sans précédents de volontaires et nous continuons à recevoir des données qui montrent de façon claire que ne pas se vacciner est plus dangereux que de se vacciner, et de beaucoup.

nombre de cobayes selon le vaccin

les faits sur le vaccin covid-19

Si je peux me permettre une image, attendre les effets secondaires à long terme du vaccin, c’est comme attendre la scène post-générique de fin après un film français avec Kad Merad comme si c’était un Marvel. C’est pas impossible de voir le prochain méchant du multivers (Mad Kerad ?), mais on a quand même plus de 99% de chances d’attendre longtemps pour rien. Si en plus, on est déjà en retard pour la suite de la soirée, on a tout à fait intérêt à se dépêcher de sortir du cinéma.

Mad Kerad
Mad Kerad, le nouveau méchant du Marvel Cinematic Universe qu’on a une chance sur 17 000 de voir si on reste jusqu’à la toute fin d’une projection de Bienvenue chez les Ch’tis 3 : Origins

Beaucoup de traitements non-vaccinaux ont été testés et le sont encore. Certains présentent un intérêt, mais aucun n’est pour l’instant comparable à l’efficacité du vaccin.

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/pandemie-covid-19-point-traitements-maladie-83706/

Certains dictons sont bêtes. Ce n’est pas le cas de “mieux vaut prévenir que guérir”. Le vaccin a comme énorme avantage d’être un traitement préventif. Il peut donc empêcher de tomber malade. C’est un plus considérable.

C’est aussi un argument que j’opposerais à l’option “augmentons le nombre de lit”. On a besoin de plus de lits de réanimation, mais ce n’est pas la réponse à la pandémie. Pas une réponse appropriée en tout cas, si on a l’opportunité de faire mieux (endiguer la circulation du virus à la source).

2 ans , 5 ans, 10 ans, pas mal de dates différentes flottent. Les vaccinés auraient une sorte de date de péremption, due à une sorte de poison contenu dans le vaccin.

Si c’était vrai, ça serait dramatique. On parle de pays développés quasiment décimés dans quelques années. Donc si c’était vrai, ça serait très inquiétant. Dans l’absolu, le seul moyen d’être sûr à 100% du fait que les vaccins contre le covid n’activent pas un compte à rebours funeste, ça serait d’attendre. Mais on a parlé plus haut de l’intérêt de l’attente dans ce contexte.

On n’a tout simplement pas de raison de penser que les vaccins ont cet effet.

Et d’ailleurs, ceux qui tiennent des discours alarmistes sont rarement spécifiques. Pourquoi dans deux, cinq ou dix ans ? Dans quel but tuer autant de personnes ? Quel composant du vaccin a cet effet ? Est-ce que les vaccins ne reposant pas sur le principe d’ARN messager ont également cet effet ? Est-ce que tout le monde va mourir d’un coup en même temps ?

Mais surtout, pourquoi tuer les gens de façon si bizarre ? Il y a plein de produits que tout le monde prend qui pourraient être utilisés pour nous empoisonner. Surtout que s’il faut être discret, autant diversifier et faire par exemple en sorte que le pain fasse faire des AVC, que l’eau courante donne le cancer et que le Doliprane entraîne des diarrhées explosives. C’est pas si difficile de tuer un être humain. Surtout si on est membre d’une élite surpuissante aux vils desseins.

expanding brain vaccin poison

Et c’est parfois assorti d’un bout de théorie selon laquelle déclencher une “fausse pandémie” ferait partie du plan. Mais pourquoi alors, si ces élites sont si vicieuses n’ont-elles pas davantage laissé le virus se répandre et tuer ? Même pas besoin de vaccin. Elles auraient même pu créer un virus plus contagieux et plus mortel. Pire encore, un virus dont les symptômes mortels se déclenchent après 6 mois ou un an, le temps que tout le monde soit infecté (ceux qui ont déjà joué à Plague Inc savent). Bien sûr, en attendant, les élites diaboliques auraient pu nier tout problème sanitaire.

C’est pas très agréable, mais si on pense comme un méchant de film, on peut trouver des dizaines de scénarios qui coûtent moins cher, sont plus discrets, et tuent plus que le coup de la fausse pandémie suivi d’un faux vaccin en deux injections (plus si affinités ?) espacées dans le temps qu’on administre avec des retards de livraison en priorité aux pays développés. Non ?

Je vais encore nécessairement me répéter par rapport au précédent et au suivant, mais, si on est assez imaginatif, il n’y aucun effet pervers qu’on ne pourrait pas imaginer au vaccin … ou à quoi que ce soit d’autre. Si tout est un mensonge, quelles sont les limites ?

Néanmoins, si on part sur la théorie du vaccin qui rend stérile, on tombe tout de suite sur un petit problème. Les gens se font vacciner depuis vraiment longtemps. Depuis ce temps, il y a bien sûr des couples qui attendent un enfant après avoir reçu les deux doses de vaccin.

Et surtout, nous avons vécu une période de tests et sommes depuis plusieurs mois en pleine campagne vaccinale. Pourtant, on n’entend pas parler de baisse anormale des naissances ou de personnes rapportant avoir anormalement du mal à concevoir.

Et comme pour le poison, ça serait beaucoup plus intéressant de stériliser les enfants dès la naissance avec par exemple un des 11 vaccins obligatoires en France. Un gouvernement malicieux pourrait aussi maquiller des prises de sang en stérilisation. Le prétexte pourrait être un dépistage massif d’une nouvelle maladie, ou d’une ancienne, ou encore un nouveau remède contre le cancer …

C’est de plus en plus dur, parce qu’il n’y a pas grand chose à contredire. Ce sont des affirmations qui n’ont pas beaucoup de substance, ce qui les rend quasiment impossible à discuter. Elles font très peur, et c’est très grave si elles s’avèrent correctes. Mais je pense que ça peut être intéressant d’établir des critères à partir desquelles on se fie aux gens ou non. Ces théories n’émergent pas de nulle part et il n’y a pas de raison de penser que les personnes qui le inventent et défendent soient désintéressées ou dotées de meilleures intentions que nos chères élites corrompues.

Au contraire, la désinformation paye plutôt bien …

les revenus de Raoult et Perronne grâce aux livres sur le covid

Si on se méfie, autant le faire vis-à-vis de tout le monde, non ?

On peut quand même essayer de décortiquer un peu cette hypothèse. Déjà elle est en tension avec celle du poison. Sauf si on veut des informations sur leurs derniers instants, aucun intérêt à prendre la peine de pister des gens qui vont bientôt mourir. Donc c’est soit l’un soit l’autre.

Ensuite, il y a le problème de la technologie, ça ne parait simplement pour l’instant pas faisable. C’est peut-être pour bientôt, mais rien de similaire n’est pour l’instant connu des experts de ce genre de technologie ou du grand public.

Mais si on rentre dans le détail, d’autres problèmes plus évidents encore émergent. Le premier est que les seringues ne viennent pas déjà chargées. Chaque flacon permet de charger plusieurs seringues. Comment savoir si la puce est bien dans la seringue ? Comment savoir combien on en a pris ? Et au niveau de la deuxième dose, est-ce qu’on remet une puce ? Pire encore, quel est l’intérêt de pister des gens si on ne sait pas qui ils sont ? Les vaccins ne sont pas nominatifs, donc la personne qui gérerait le pistage aurait juste des points sur un écran, mais aucune idée d’à qui ils correspondent. A quoi ça sert de savoir ou un inconnu va ou sa température corporelle, ou je ne sais quelle autre information ?

Donc pour l’instant, même si on pouvait et voulait nous mettre des puces avec des seringues à vaccin (c’est possible avec de plus grosses seringues) ça serait beaucoup moins intéressant en terme de collecte d’informations que nos smartphones ultra-connectés.

C’est un argument qui est absolument valable pour des baskets de collectionneur. Je peux concevoir dans quelle mesure c’est concevoir d’avoir de fausses Yeezy, Jordan, Balanciaga …

Plus sérieusement, encore une fois, si c’est vrai, et alors ?

Si ce n’est pas le cas, pourquoi se plaindre de ça et pas du fait que ça ne fonctionne pas ?

Ou alors, ça ne fonctionne pas et en plus, scandale, ça ne porte pas le bon nom ! C’est vraiment pire ?

Du coup, ça ne serait pas en plus (je le réalise en l’écrivant) un de ces traitements préventifs tant demandés ?

Mais en fait, comme souvent, ces spéculations sont inutiles parce que c’est bien un vaccin. Différent certes, mais ce n’est pas la première fois qu’on en propose un d’un nouveau type.

Enfin, il y a de toute façon pour ceux qui ont le goût du vintage des versions sans ARN messager.

Tout à fait, plein de choses qu’ils disent sont en effet vraies. Mais (je me répète pas mal, sincèrement désolé) le reconnaître ne nous avance pas à grand chose.

Il y a un dicton très parlant qui dit : “Même une horloge en panne peut indiquer la bonne heure.. deux fois par jour”

C’est quand même rare, les discours totalement mensongers, non ? Quel est l’intérêt d’un filtre (tout faux ou pas) qui laisserait passer quasiment tout ? Je me demande même si ce n’est pas carrément l’intérêt de cette fausse question. “Je ne gobe pas tout ce qu’on me dit, il faut que le discours remplisse ce critère très exigeant : ne pas être à 100% mensonger”

L’autre raison pour laquelle ce n’est pas pertinent est que c’est un argument qui vient presque toujours en réponse à la critique d’un argument particulier :

-Je suis désolé, Thierry, mais cette histoire de fœtus avortés dans les vaccins, c’est n’importe quoi …

-Mais tout ce que j’ai lu ne peut pas être faux !

Il existe un spectre allant des discours proches d’être une majorité d’inventions agrémentées de quelques faits véridiques à ceux qui glissent de petits mensonges ou arrangements au milieux de vérités. Mais la question est dans tous les cas une diversion. La bonne question à se poser est : “Est-ce que cette affirmation précise dont on parle est vraie ou fausse”. Changer de sujet est rarement innocent, c’est encore plus le cas dans le cas présent.

Leur but est de toute façon de noyer les internets et les gens avec une masse d’informations. La véracité de ce qu’ils partagent n’est pas leur problème. C’est un business qui repose justement sur le fait qu’on a du mal à appréhender les mille-feuilles argumentatifs.

Saviez-vous que les publications d’Albert Einstein avaient à l’époque rencontré un accueil hostile d’au moins une partie de la communauté scientifique de l’époque ?

Sa théorie de la relativité était très ambitieuse pour cette première moitié du XXième siècle (ça serait un bouleversement même aujourd’hui, en fait), certainement assez pour choquer ses contemporains. L’opposition à ses idées est allée jusqu’au point où a été publié en 1931 le livre “100 auteurs contre Einstein”.

100 auteurs contre Einstein
ça clashait sévère en 1931

C’est impressionnant, mais pas intimidant pour Einstein apparemment, vu qu’il aurait répondu : “Si je me suis trompé, pas besoin de 100 scientifiques, il suffit qu’un seul le prouve”

Vous aviez entendu parler de ce livre ou de ses contributeurs ?

Enfin, c’est la dernière fois de l’article que j’écris qu’une question n’est pas pertinente. Répondre à la question : “La version officielle tient-elle la route ?” est proche d’être inutile si la question posée est “devrais-je me faire vacciner ?”

Premièrement, je veux bien une définition de ce qu’est une version officielle. Ce qu’a dit Emmanuel Macron ? Ce qu’ont dit ses ministres ? Ce qu’ont dit des hommes politiques français ?

Est-ce que c’est ce que toutes ces personnes (qui parlent rarement d’une voix) ou une partie d’entre elles disent qui forme la “version officielle” ?

Et c’est peut-être un peu exagéré d’exiger d’une source qu’elle ait une version qui “tient la route”. C’est rarement le cas, non ? On vit tous des journées dont l’enchaînement d’actions ne tient pas la route. C’est ce qui nous permet d’avoir des anecdotes marrantes à raconter le vendredi soir. C’est pire encore si on s’intéresse à des évènements contemporains. Leur dénouement paraît souvent peu plausible. C’est normal, vu que la réalité est complexe. Si ce n’était pas le cas, géopolitologue serait un métier très simple.

Et puis, il y a pas mal de poids et de mesures si les influenceurs dont on aime le discours sont dans le bon tant que tout ce qu’ils disent n’est pas faux et que les élites (les décideurs, ça te va les décideurs ?!) doivent avoir un discours globalement cohérent. Non ?

En plus, ça ressemble à une énième diversion qui éclipse des questions plus intéressantes comme :

  • Qu’est-ce qui est reproché exactement à ces vaccins ?
  • Sur quelle base, quels arguments ?
  • Est-ce qu’on considère ces arguments comme bons dans d’autres contextes/ utilisés pour justifier d’autres idées ?

Finalement, c’est peut-être la raison que je comprends le plus. Je fais rarement des choses que je ne sens vraiment pas. Je pense qu’il faut toujours écouter son intuition.

Mais écouter ne veut pas dire suivre aveuglément. A mon avis, l’instinct doit servir à départager un choix lorsqu’on manque d’informations. On écoute son intuition pour les zones d’ombres inexplorables.

Par exemple, si l’information est importante pour moi, que je ne l’ai pas et que je sais qu’elle sera disponible et fiable sur wikipédia ou dans un livre de mon étagère je ne vais pas essayer de me fier à mon ressenti.

Et une intuition peut-être plus ou moins informée. Par exemple, sur les réactions d’un membre de ma famille à un évènement, mon intuition va être meilleure que celle de gens qui le ne connaissent pas. Cependant, sur une question de mécanique, un garagiste saura certainement mieux que moi , mais il aura également un meilleur instinct si jamais il doit s’y fier par manque d’information.

Si l’intuition était une sorte de curseur infaillible pointant vers la vérité, on pourrait se passer de recherches, ou arbitrer systématiquement en l’écoutant. Mais elle est soumise à notre passif (éducation, préjugés, expériences …) et à notre contexte (entourage, état d’esprit, situation immédiate …). On sait que ces facteurs peuvent influencer l’intuition. Mais surtout, on sait que sur le même sujet, au même endroit, au même moment, des personnes disposant des mêmes informations peuvent exprimer un ressenti différent sur un jugement. Si on départage systématiquement par l’instinct, que fait-on lorsqu’il oriente deux personnes dans des directions différentes, voire contradictoires ?

Comment arbitre-t-on entre ces ressentis sinon en essayant d’analyser notre réalité commune de la façon la plus objective possible ?

Je ne connais pas de meilleur moyen, et n’en ai jamais entendu parler, mais si vous avez des pistes, je vous attends dans la section commentaires.

Se faire vacciner ou pas est un choix complexe dans l’absolu. Mais si vous habitez en France, savez lire et avez une connexion internet, vous disposez de bien plus que ce qui peut être considéré comme raisonnablement nécessaire pour faire un choix éclairé (en plus d’être très chanceux). Vous avez en plus eu plus d’un an pour vous faire un avis sur la question.

Je pense que tout tourne autour du fait de se poser les bonnes questions. Lorsqu’on a vraiment peur de faire le mauvais choix, on essaye de se poser les bonnes questions. J’ai expliqué plus haut pourquoi beaucoup des “questionnements” des “sceptiques” n’en étaient pas vraiment. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils n’avancent pas à proprement parler. Ils font des “découvertes” tous les jours et sont pourtant au même point qu’il y a des mois, tiennent le même discours sur le même ton.

Prendre conscience de ça permet de se demander si on recherche une réponse à un questionnement de la façon la plus efficace possible ou si on réagit à quelque chose. La crise qui nous frappe et l’absurdité du monde en général nous perturbent. Nous ne sommes pas équipés pour faire face à ces injustices, cette violence et ces situations extrêmement complexes. Donc parfois, consciemment ou pas, plutôt que d’enquêter, nous construisons ou suivons des récits.

Ils ne sont pas forcément proches de la réalité, mais notre cerveau les accepte plus facilement. Ils ressemblent davantage à des scénarios de films pour enfants avec des méchants machiavéliques qui révèlent leur plan, des héros qui se sacrifient et des populations prises en otage. C’est plus confortable, ça se suit comme un Marvel avec l’implication personnelle en moins et l’indignation en plus.

Mais la réalité est souvent plus subtile et si des complots existent réellement, ils sont révélés plutôt grâce à des enquêtes rigoureuses que les déclarations hasardeuses de personnes pour lesquelles le clic est une source de revenu ou de catharsis, lorsqu’elles ne sont pas clairement manipulées.

Vous cherchez des complots ? Avec des intérêts financiers phénoménaux? Des enfants maltraités ? Des millions de personnes manipulées ? Des braves lanceurs d’alerte qui se mettent en danger ? Des preuves accablantes qui se cachaient en fait juste sous nos yeux ? Laissez-moi vous proposer, au hasard, de découvrir (si vous ne connaissez pas déjà) l’histoire de la propagande mensongère au sujet des vaccins contre la rougeole, la rubéole et les oreillons. En plus, le dépaysement est limité vu que nombre des protagonistes se sont recyclés dans la désinformation (ou réinformation/dénonciation des élites meurtrières selon le point de vue) sur le covid.

Voici des liens vers une présentation du principal architecte du complot, un documentaire Arte qui raconte l’histoire et fait le lien avec la crise actuelle et une vidéo Youtube qui analyse en détail comment Andrew Wakefield a manipulé et escroqué autant de gens (plus complète, mais en anglais)

C’est … contre-intuitif, non ?

En bref, l’instinct est un très bon outil, mais comme tous les outils, il est peu opportun de l’utiliser de façon systématique sans prendre en compte ses spécificités et limites. Il ne s’oppose pas à une approche cartésienne qui peut être considérée comme complémentaire.

Comment est-ce que je vérifie que ce que je dis est vrai ? Est-ce que cette méthode ou cette approche permettrait de conclure que quelque chose de clairement faux est vrai ?

“Oui, mais tu n’as pas parlé de la théorie X selon laquelle Y” Non, et je n’aurais pas pu même si je n’avais pas souhaité me limiter à celles dont j’ai le plus entendu parler. C’est en effet sans fin. C’est facile de créer ces “hypothèses” et très chronophage d’expliquer en quoi elles ne tiennent pas la route. Ce phénomène a même un nom, la loi de Brandolini

Bon, peut-être que je suis en effet trop sûr de moi de façon générale… Mais sur ce sujet en particulier, j’ai derrière moi des heures de recherche sérieuse. Si je me suis trompé, je me suis trompé en ayant fait de mon mieux, en ayant mis toutes les chances de mon côté.

Donc, même si tout ce que j’ai écrit s’avère faux, je n’aurai pas de raison de rougir de mes positions. Je pourrai sereinement les laisser sur internet. N’aurai-je pas après tout été manipulé par des élites surpuissantes et machiavéliques ?

De l’autre côté, on a la perspective d’avoir suivi, soutenu ou partiellement approuvé Florian Philippot, Jean-Marie Bigard, Francis Lalanne, Didier Raoult, Louis Fouché, Fabrice Di Vizio et Alain Soral ou encore Christian Perronne, remarquable ambassadeur de sa cause dans cet extrait court mais édifiant.

Chacun d’entre eux à dit tellement de choses absurdes, contradictoires ou juste loufoques sur la crise sanitaire, que j’aurais dû mettre plus de liens pour donner une idée fidèle de l’ampleur de leur supercherie que pour sourcer tout le reste de l’article.

Bon une petite illustration quand même des paradoxes de cette joyeuse bande. C’est de cette partie d’internet que vient la thèse selon laquelle les élites mondiales veulent nous contrôler par la peur. Pourtant, “étonnamment”, leur discours n’est pas très rassurant … On parle d’empoisonnement de masse, d’infertilité, de puçage, zombification, basculement vers une société dystopique, Great Reset voire d’Apocalypse biblique … Donc, il y a plus tranquilisant comme discours, je pense. Et on sait en plus que ce n’est pas désintéressé , comme l’illustre cette étude de cas.

Autant, selon ceux qui dénoncent eux-même, les moyens du Gouvernement Mondial sont phénoménaux, autant ça sera dur de justifier dans quelques années avoir considéré l’opinion de ces personnes comme crédible si elle s’avère erronée.

Lorsqu’on a peur de réaliser plus tard avec effroi qu’on avait faux sur toute la ligne (c’est mon cas) , on fait des recherches approfondies, on compare les sources et on essaye de trouver les failles dans notre propre raisonnement.

C’est insuffisant pour être certain de n’avoir pas commis d’erreurs, mais rien ne le garantit. Ce n’est pas raisonnable d’exiger une certitude totale. On est obligé de faire un pari à chaque choix. Et comme on ne fait pas qu’un seul choix dans notre vie, au-delà du fait de chercher à ne pas se tromper, il faut surtout chercher à avoir raison pour les bonnes raisons.

Donc je ne suis pas sûr d’avoir raison, mais je suis sûr de mon pari. Et vous, êtes-vous sûr du vôtre ?

Pour conclure

Je pense que cet article est dur à lire parce que mes arguments doivent être des évidences pour ceux qui sont d’accord avec moi et ceux qui pensent que “la version officielle ne tient pas la route” penseront que je mens, suis manipulé ou me trompe en plus d’être insolent voire condescendant. Je m’en excuse d’ailleurs aux uns comme aux autres.

Même si je souhaite avant tout informer et provoquer des électrochocs opportuns, j’ai envie que la lecture de mes articles soit agréable.

Mais alors pourquoi l’écrire, cet article ? Surtout pour servir de balise. Pour qu’on n’oublie pas qu’on a fait face à une crise sanitaire mondiale et qu’on a du consacrer de l’énergie pour clarifier si un gouvernement mondial machiavélique voulait profiter de l’occasion pour nous empoisonner. Quel que soit le dénouement de cette situation burlesque, on aura des enseignements à tirer.

C’est donc aussi pour qu’on soit plus vigilants, parce que les mêmes arguments vont revenir et ils viendront souvent des mêmes personnes, pour les mêmes raisons, dans d’autres situations. Donc je gagnerai du temps en envoyant cet article plutôt que de rabâcher.

Et enfin, j’ai l’espoir qu’au moins une partie des lecteurs en désaccord avec moi aura un déclic ou me permettra d’en vivre un si je divague. Pour avancer ensemble, en fait.

C’est pour ça que je veux s’il vous plaît les retours les plus francs possible. Je vous en remercie par avance !

J’aurais été très ingrat de conclure sans remercier tous ceux qui ont joué le rôle de phare dans l’obscurité de cette crise. Ils se reconnaîtront et j’en ai cité pas mal. Ils ont dédié voire sacrifié du temps, de l’énergie et parfois de l’argent pour nous informer de la meilleure façon possible. Je profite de l’occasion pour leur exprimer ma sincère et profonde reconnaissance. Nous leur devons énormément.

Merci de m’avoir lu !

A bientôt,

Un passant curieux

 

2 réflexions sur “Les vaccins contre le covid et le bénéfice du doute”

  1. Bonjour passant,

    Votre article était très intéressant, un peu long et technique à mon goût pour un format blog, mais cela semble être votre habitude.

    J’aimerais juste vous signalez que l’intégration de votre image n’a pas été pensé pour l’affichage sur ordinateur, certains de vos e-lecteurs naviguent sur votre site de cette manière (depuis le poste de travail ou autres), ne l’oubliez pas.

    Pour le reste, continuez et gardez cette cadence de production et de plus en plus de personnes ne pourront continuer à nier la qualité de ce blog,

    Georges Phason

    1. Bonjour Georges,

      Je vous remercie pour votre retour et me réjouit du fait que vous ayez trouvé l’article intéressant. Je note les axes d’amélioration sur l’accessibilité et le caractère digeste de l’article. Je les prendrai en compte dans mes prochaines productions !

      vous exprimant ma sincère reconnaissance pour vos encouragements

      Un passant curieux

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