Je trouve que se décrire soi-même est un exercice très périlleux, mais lorsque j’ai eu à créer mes premiers pseudonymes sur internet, je n’ai pas eu d’autre choix que de m’y essayer. Il me semblait impossible d’en trouver un qui je ne trouverais pas incomplet ou susceptible de porter à confusion.

Lorsque je me demandais ce que j’étais, une seule réponse paraissait satisfaisante : un passant curieux, quelqu’un  qui veut profiter de son passage sur Terre (pas que sur internet !) pour explorer et comprendre le plus de choses possible.

On en vient à ce que j’appellerais le sens fort de l’adjectif “curieux”. La curiosité sincère implique pour moi de s’ouvrir à tous les aspects de ce à quoi on s’intéresse, quitte à voir ses a prioris bouleversés, découvrir des vérités désagréables ou tout simplement changer d’avis. Je sais que ça peut avoir l’air évident, mais le coronavirus nous a appris à nous méfier des évidences, non ?

Tous les pseudonymes sont imparfaits et même si j’adore “un passant curieux” , il ne déroge pas à la règle. Il pourrait donner l’impression que je souhaite me comporter en simple observateur passif alors que pas du tout. Je ne souhaite pas me limiter à une posture purement intellectuelle. Je veux agir pour ce qui a du sens à mes yeux et donner des clés pour agir à ceux qui le souhaitent.

Tout ceci m’amènera ici à traiter de sujets comme l’écologie, la politique, la société ou la spiritualité entre autres. C’est potentiellement assez vaste, mais je suis je ne suis pas du genre à me cantonner à un sujet. Mon intention est que ça soit le plus possible, en faisant preuve d’honnêteté intellectuelle, de bienveillance et d’originalité. Je développe d’ailleurs ici pourquoi j’écris.

Je garde les présentations sommaires (c’est peut-être même déjà un peu long), mais si le programme vous intéresse, on devrait bientôt avoir l’occasion de poursuivre la discussion.

À très vite,

Un passant curieux