ça va le faire !

2022 ? Même pas peur (si quand même, un peu mais j’ai un plan)

 Ne nous mentons pas chers lecteurs, ces 365 jours s’annoncent techniques. Coronavirus, complotisme, élections, et bien sûr notre désormais vieil ami le réchauffement climatique… Je ne parle même pas de toutes les surprises qui nous attendent.

Bien sûr, je vais évoquer la plupart de ces sujets, c’est surtout pour ça que j’ai créé mon blog.

Mais préparer ma liste d’écriture, en plus de me mettre la pression m’a fait réaliser que nous avons bien des raisons d’être inquiets.

J’en parle d’ailleurs souvent et mes interlocuteurs me font régulièrement remarquer que je semble très optimiste.

Je le revendique, je pense que nous sommes dans une situation terrible et pourtant je nourris de grands espoirs !

Voici pourquoi :

Je vois les défis auxquels nous faisons face comme des problèmes qu’il est possible ou non de résoudre.

Il n’y a en fait que trois raisons pour lesquelles on se retrouve en situation d’échec :

  • L’objectif est impossible à réaliser
  • La méthode est mauvaise
  • On ne fournit pas assez d’efforts

Avant même de s’attaquer au problème, il faut donc comprendre à quel cas de figure on fait face. Plusieurs raisons peuvent se combiner. On peut avoir une mauvaise méthode et fournir des efforts insuffisants.

Le premier cas est le plus simple. Si l’objectif est inatteignable, il faut certainement l’abandonner.

Je ne pense pas qu’on puisse parler d’échec dans ce cas-là. Par définition les problèmes insolubles nous échappent. Autant économiser notre temps, notre énergie et nos inquiétudes.

Pour ce qui est des deux autres situations, c’est plus complexe. Il est courant d’avoir du mal à déterminer si on s’y prend mal ou si on n’y met pas assez du sien. Il faut faire des tests et regarder ce que font et ont fait d’autres personnes dans des situations similaires.

La meilleure approche consiste à commencer par remettre en question la méthode. En effet, on peut se tuer à la tâche en vain durant des années si on ne s’est pas assuré qu’on allait dans la bonne direction.

C’est en plus très dur de mesurer quelle quantité d’efforts est “suffisante”. Certaines œuvres nécessitent plusieurs vies, d’autres trois mois ou une demi journée.

Et une fois qu’on est sûr de notre approche, on peut y aller à fond ! On sait qu’il faut juste fournir assez d’efforts pour réussir. On peut foncer.

En fait, je suis même plus radical : techniquement, une situation avec 99% de chances d’échec est gérable à 100%. C’est juste dur.

Tous les jours, des événements qui ont peu de chances d’advenir se réalisent. C’est vrai que souvent, on a des rivaux, voire des ennemis ou pas de chance. Cependant, on a souvent des occasions de retenter notre chance !

Si on s’applique, on finit souvent par s’y prendre bien, et là … Le destin peut être forcé.

En lisant ces mots, on peut arriver à la conclusion selon laquelle vivre est compliqué et demande beaucoup d’énergie. Je suis de cet avis. Néanmoins en plus d’être une fin en eux-même, ces efforts peuvent donner de beaux résultats.

Une fois qu’on a appris à établir des objectifs atteignables et trouvé la bonne méthode, il n’y a plus qu’à s’y mettre et persévérer.

Quelques astuces de passant curieux :

  • Choisir de bons/beaux objectifs ! Je sais que ça semble évident, mais on a tendance à sous-estimer les efforts nécessaires pour correctement choisir nos combats.
  • Être très reconnaissant pour tout ce qu’on obtient, tout ce qu’on a de bien et toutes les choses négatives qu’on évite. Exprimer sa reconnaissance souvent et identifier tous ces concours de circonstances comme ce qu’ils sont, des cadeaux désintéressés de l’univers.
  • Ne rien prendre pour acquis car tout est fluctuant.
  • Gérer son énergie de façon cohérente avec ses priorités, parce que choisir, c’est renoncer.
  • Accepter de compter sur les autres, tant que c’est équilibré et sain. Reconnaître qu’on a besoin d’aide, c’est aussi prendre conscience de ses limites et comprendre que toute idée, tout projet vient de quelque part et a besoin d’un contexte pour se concrétiser.
  • Une tâche paraît longue ou complexe ? Divisez la en sous-tâches ! C’est plus simple et ça fait des jalons.
  • Adopter une posture constructive. Toutes les situations ont des inconvénients. Certaines sont simplement horribles. Notre existence est absurde, nous vivons dans un système terrible, faire des choix est un casse-tête … On a besoin des autres, mais ils sont durs à comprendre et sont souvent une grande source de souffrance. Certains efforts ne portent jamais leurs fruits, la vie est injuste et peut parfois ressembler à un champ de mines. Mais on naît dans ce monde énigmatique. On y est, il faut donc essayer d’en faire le meilleur endroit possible, pour soi et les gens qu’on aime. Donc on se retrousse les manches et on se dit “Qu’est-ce que je peux faire pour améliorer cette situation ?” plutôt que “Comment est-ce que cette situation peut être si atroce ?” C’est de la perte d’énergie et il faut beaucoup d’énergie pour bien vivre, donc autant se mettre à en générer beaucoup, très tôt.
  • Enfin, la principale chose qui me motive et me rend optimiste, c’est de savoir que j’ai établi des objectifs pertinents et que je me rapproche chaque jour d’une situation ou je pourrai me dire “je fais actuellement de mon mieux pour les atteindre”, ce qui est une très bonne nouvelle si on accorde autant d’importance au voyage qu’à la destination. Pas besoin d’avoir fini demain. Et chaque effort de plus, aussi petit soit-il rapproche du but, ce qui est déjà une forme de victoire. Les obstacles peuvent se multiplier et les alliés peuvent faillir, mais la seule solution reste d’aller de l’avant, ne serait-ce que pour pouvoir se dire qu’on a fait tout ce qu’on pouvait.

En synthèse, une fois qu’on a compris la situation, on sait si le problème vient de la méthode, du manque d’énergie d’efforts ou des deux. Ensuite, on n’a plus qu’à foncer. La vie est plutôt un marathon qu’un sprint. Pour jouer sur le long terme, les jalons sont au moins aussi importants que du passage de la ligne d’arrivée.

Je reviendrai certainement sur le sujet, mais c’est le cœur de ce que je voulais vous dire pour la nouvelle année. Je précise que c’est ce qui fonctionne pour moi et qu’à mon avis, le plus dur consiste surtout à trouver l’approche la plus appropriée à son cas personnel. Il me paraît indispensable pour cela d’écouter les autres, de s’écouter soi-même et d’expérimenter.

Je sais que vous avez des projets personnels, professionnels, associatifs, militants ou sportifs pour 2022 et je vous souhaite de les mener à bien (s’ils sont positifs, bien sûr!)

Je vous souhaite aussi de belles choses en dehors de ces projets, de beaux moments de bonnes surprises et des rencontres touchantes.

Ah oui, et prenez soin de vous et de vos proches !

Je ne sais pas si j’ai raison d’être optimiste, ou si tout le monde devrait l’être. J’ai voulu vous dévoiler ma façon de travailler sur moi-même parce que je me demande souvent comment les autres font et qu’à mon avis, on a tous des marges de progression énormes dans ce domaine. Si ça en motive certains d’entre vous, j’en serai ravi !

Dites-moi ce que vous pensez de mon approche et si vous vous sentez de partager, parlez-moi de la votre !

Merci de m’avoir lu

Je vous laisse avec une vidéo que j’ai trouvé inspirante : 

A bientôt,

Un passant curieux